Lettre d’intention d’achat / offre d’achat
L’offre d’achat (ou la lettre d’intention d’achat) est la 1ère étape officielle d’une cession d’affaire, sous forme de document signé par les deux ...
Lire toutPublié le 25-02-2022
Reprendre, créer une entreprise ou acheter un fonds de commerce est un parcours courageux et semé d’embûches.
Fort heureusement, le porteur de projet n’est pas seul dans l’aventure. L’accompagnement à la création d’entreprise est bien ancré en France, prodigué par de nombreux acteurs.
En s’entourant judicieusement, le futur dirigeant peut ainsi réduire les risques d’erreur, éviter de nombreux pièges et assurer à son projet le maximum de chances de réussite.
Si un entrepreneur peut porter son projet seul, être entouré, accompagné et soutenu par un écosystème confère une véritable solidité au projet en éliminant de nombreux aléas.
Les facettes d’une création d’entreprise sont multiples. Financière, fiscale, juridique, administrative, sociale, normative, légale… Chaque domaine relève d’une expertise spécifique.
Le futur dirigeant ne pouvant pas tout connaître, il est essentiel qu’il soit accompagné, a minima sur les sujets les plus sensibles, afin d’éviter les erreurs et de faire les bons choix.
En étant épaulé par les bonnes personnes qui le délestent également des tâches annexes, le porteur de projet peut ainsi concentrer son énergie sur la mise au monde de son activité.
Les types d’accompagnement varient en fonction de la maturité du projet de création d’entreprise.
En phase de création d’entreprise, nombreuses sont les erreurs qui peuvent coûter cher. Voici les incontournables :
L’un des secrets de la réussite en entreprise, c’est d’être bien accompagné.
Chaque volet de la création d’entreprise fait appel à un savoir-faire différent, dont l’accompagnement apporte sa pierre à l’édifice :
Il n’existe pas un accompagnement global standard.
Chaque cas étant unique, l’accompagnement doit être adapté au stade d’avancement du projet, que l’on peut diviser en 6 phases :
L’expert-comptable étant un acteur indispensable de la vie de l’entreprise dans la durée, il en est naturellement un accompagnateur dès sa création ou sa reprise.
Il est capable d’intervenir sur plusieurs domaines, à la fois comptables et juridiques, et d’épauler le futur chef d'entreprise sur :
Le conseil juridique (avocat ou notaire) a une expertise spécifique sur les deux derniers points précités, à laquelle s’ajoute sa connaissance des différentes lois et normes en vigueur.
En outre, c’est le conseil juridique qui accompagne et encadre strictement le processus d’acquisition d’un fonds de commerce, de titres de société ou de murs commerciaux, au travers du compromis de vente et de l’acte définitif.
Il accompagne très souvent le repreneur dès la rédaction de l’offre d’achat
Enfin, les experts-gestion, s’ils interviennent plus généralement lorsque l’entreprise est lancée et doit être optimisée, peuvent néanmoins être sollicités dès la phase de création.
Nombreux sont les réseaux d’accompagnement à la création d’entreprise sur le territoire. Entités locales, départementales ou régionales, elles concourent à l’émergence et la pérennité des nouvelles structures dans un effort national de soutien à l’entrepreneuriat.
Voici plusieurs exemples notables :
Les chambres de commerce et les chambres des métiers de chaque département proposent des parcours d’accompagnement, ainsi qu’un ensemble de services aux entrepreneurs à chaque étape de leur vie : création, apprentissage, formation, gestion, développement, transmission.
BPI propose différentes solutions d’accompagnement en direct et en centralise de nombreuses indirectes. Ces solutions portent notamment sur le financement (prêts d’honneur ou subventions) et l’incubation des entreprises.
Les réseaux Entreprendre et Initiative France prodiguent un accompagnement personnalisé, assorti d’un prêt d’honneur destiné à la trésorerie de démarrage ou de développement.
La base de données Aides-entreprises.fr centralise les plus de 2.000 programmes d’aide et d’accompagnement aux entreprises en France.
Les boutiques de gestion proposent un ensemble de services d’aides à projet.
Le CRA et l’IRCE figurent parmi les organismes ayant pour mission d’accompagner les chefs d’entreprises dans les phases de création, de transmission et d’optimisation.
Cette liste est loin d’être exhaustive. Il existe une multitude d’initiatives locales très engagées et méritantes, qui constituent de véritables atouts aux porteurs de projets, notamment aux petites entreprises.
Les réseaux d’enseignes et de franchises se déploient fortement en France.
En proposant des business model clef en main à des repreneurs désireux de se lancer dans l’entrepreneuriat, il est dans leur intérêt que leurs points de vente prospèrent.
Pour cela, il est de rigueur que le business plan du porteur de projet soit validé avec le franchiseur.
En phase de création et de démarrage, le franchisé est généralement encadré par un processus complet, allant de la réalisation des travaux jusqu’à la formation, en passant par la prise en charge de la communication et du marketing.
Par la suite, il n’est pas rare que le franchiseur accompagne le franchisé tout au long de l’exploitation, avec une formation continue aux bonnes pratiques, dans une relation gagnant-gagnant.
Tous les réseaux de franchise ne se valent pas. Aussi vaut-il mieux bien se renseigner sur la nature des obligations réciproques du contrat de franchise, et s’assurer de l’équilibre de la relation pour une réussite commune dans la durée.
Le rôle d’un intermédiaire spécialisé en cession de commerce et d’entreprise, s’il est consciencieux, va bien au-delà de la simple mise en relation entre un cédant et un acquéreur.
De nombreux acteurs de cette branche spécifique de l’immobilier ont à cœur de prodiguer un accompagnement complet dans la phase d’achat et d’installation de leur client acquéreur.
C’est eux qui orchestrent les cessions en étant le pivot de tous les acteurs d’une transmission.
C’est eux qui reçoivent, écoutent et comprennent le projet du repreneur. Puis ils recherchent et sélectionnent les affaires adéquates, gèrent les rencontres avec le cédant, puis les négociations.
Par la suite, ils sont « l’huile dans les rouages » de la préparation et de la signature du compromis de vente, de la réalisation des conditions suspensives, de l’obtention du financement, de l’acte définitif, ainsi que des inévitables imprévus.
Par leur connaissance des différents volets inhérents à la création / reprise d’entreprise, ils doivent anticiper les problématiques liées au bail commercial, aux salariés, à la clause de non-concurrence, aux normes en vigueur, et de manière générale à tout obstacle potentiel à la bonne installation de leur client.
Ils aident enfin le repreneur à négocier les conditions de transmission, dont celles d’accompagnement par le cédant avant ou après la cession.
L’argent est le nerf de la guerre. A moins d’auto-financer son projet, un créateur d’entreprise (ou repreneur) va donc formuler une demande de financement auprès d’une banque.
Si l’accompagnement bancaire est avant tout financier, il ne se limite pas à cela.
En effet, la banque ayant tout intérêt à ce que l’entreprise financée pérennise pour qu’elle rembourse son prêt, elle s’intéresse de très près au dossier de création ou de reprise.
Si cette analyse est moins philanthropique que celle d’un accompagnateur désintéressé, elle n’en a pas moins le mérite d’être réaliste, voire très prudente.
De ce fait, le responsable bancaire qui analyse le dossier de demande de financement va rencontrer le prospect, voire visiter les futurs locaux d’activité, et s’attacher à évaluer la pertinence globale du projet, avant d’y donner un feu vert et d’engager les fonds de son établissement.
Ce « filtre de prudence » permet souvent d’éviter des fiascos annoncés et d’amener des créateurs / repreneurs à revoir leur copie ou à abandonner le projet s’il ne s’avère pas viable.
En complément, les banques sollicitent souvent des organismes comme Siagi ou BPI pour contre-garantir les prêts.
Par ailleurs, les accompagnements et prêts d’honneur accordés par des réseaux tels qu’Entreprendre et Initiative France confortent les banques dans leur accord de financement.
En constatant qu’un organisme qui accompagne les entrepreneurs se positionne favorablement sur un dossier, le banquier est davantage rassuré.
Enfin, les courtiers permettent de faciliter l’accès au crédit bancaire. Toutefois, ils se doivent d’anticiper l’analyse rigoureuse du banquier.
En conclusion, au vu des difficultés inhérentes à l’entrepreneuriat et de la large variété d’accompagnements à la création ou la reprise d’entreprise, il semble préjudiciable à tout futur entrepreneur de se passer des conseils (et plus) de tout un écosystème prêt à l’aider dans la réussite de son projet.
L’accompagnement à la création d'entreprise en 3 questions
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