Le guide pour mettre en place une levée de fonds
Le guide complet pour mettre en place et mener à bien la levée de fonds de votre entreprise
Publié le 25-02-2022 et actualisé le 22-07-2024
Créer, reprendre ou acheter un fonds de commerce est une aventure ambitieuse, pleine de défis. Heureusement, en France, l'accompagnement à la création d'entreprise est bien établi, avec de nombreux acteurs prêts à soutenir les entrepreneurs.
En faisant appel à ces ressources d'accompagnement et en s'entourant judicieusement de conseils avisés, vous pouvez significativement diminuer les risques inhérents à votre projet. Armé, vous augmentez considérablement vos chances de succès.
Lors de la création d'une entreprise, il est essentiel de se prémunir contre des erreurs courantes mais coûteuses. La validation du concept par une étude de marché est primordiale pour éviter de se baser uniquement sur une intuition. Une compréhension approfondie du domaine d'activité visé est également cruciale, tout comme l'élaboration d'un business plan solide pour structurer le projet et planifier les finances.
Identifier clairement sa clientèle et élaborer un prévisionnel d’exploitation réaliste sont des étapes indispensables pour assurer la viabilité de l'entreprise. Le choix de l'emplacement et la négociation d'un bail commercial avantageux jouent également un rôle majeur dans le succès de l'entreprise ; attention à l’achat d’un fonds de commerce ou des titres de société trop chers.
Respecter les normes et réglementations du secteur, choisir une structure juridique adaptée, et accomplir les formalités administratives sont essentiels pour la légalité et la bonne gestion de l'entreprise. Enfin, une gestion prudente de la trésorerie et une planification en vue de la revente future sont importantes pour la santé financière et la pérennité de l'entreprise. Éviter ces erreurs courantes aide à poser des bases solides pour un projet d'entreprise réussi.
Si un entrepreneur peut porter son projet seul, être entouré, accompagné et soutenu par un écosystème confère une véritable solidité au projet en éliminant de nombreux aléas.
Les facettes d’une création d’entreprise sont multiples et chaque domaine relève d’une expertise spécifique. Le futur dirigeant ne pouvant pas tout connaître, il est essentiel qu’il soit accompagné, a minima sur les sujets les plus sensibles, afin d’éviter les erreurs et faire les bons choix.
En étant épaulé par les bonnes personnes qui le délestent également des tâches annexes, le porteur de projet peut ainsi concentrer son énergie sur la mise au monde de son activité.
Les types d’accompagnement varient en fonction de la maturité du projet de création d’entreprise. Chaque volet de la création d’entreprise fait appel à un savoir-faire différent :
Il n’existe pas un accompagnement global standard. Chaque cas étant unique, l’accompagnement doit être adapté au stade d’avancement du projet. Néanmoins avant de connaître les différentes possibilités d’accompagnement, il est important de connaître les 6 étapes à la création d’entreprise.
Cette phase implique la définition du projet d'entreprise et la validation de sa faisabilité théorique. Il s'agit de poser les fondations de l'idée d'entreprise, d'évaluer sa pertinence et sa viabilité.
Ici, l'étude de marché est essentielle. Cela comprend l'analyse de la concurrence, l'identification de la clientèle cible, l'étude de l'offre existante et la réflexion sur les locaux d'activité nécessaires. C'est une étape cruciale pour comprendre l'environnement dans lequel l'entreprise va évoluer.
La phase du prévisionnel d’exploitation consiste à chiffrer de manière précise, prudente et réaliste les sources de revenus et les charges de la structure. Il s'agit de créer un modèle financier prévisionnel pour prévoir la performance économique de l'entreprise.
Elle se concentre sur la recherche de financements. Cela implique d'approcher et de convaincre des organismes financiers (banques, investisseurs, etc.) pour obtenir les fonds nécessaires au lancement et au développement de l'entreprise.
Cette phase implique de choisir un statut juridique adapté, d'immatriculer la société, et de s'occuper des aspects légaux tels que l'acquisition de locaux ou la signature d'un bail commercial. Elle est essentielle pour assurer la conformité de l'entreprise avec les lois et réglementations en vigueur.
Enfin, la phase de lancement consiste à démarrer effectivement l'activité et à générer le premier chiffre d'affaires. Le projet prend vie concrètement, avec la mise en place des opérations, le démarrage de la production ou des services, et les premières interactions avec le marché.
Un mentor est un professionnel expérimenté qui partage son savoir, son expérience et son réseau pour guider un nouvel entrepreneur. Ce soutien va au-delà des conseils techniques, englobant l'accompagnement stratégique et émotionnel. Il y a plusieurs avantages à faire appel à un mentor :
Pour trouver votre mentor, vous pouvez passer par les réseaux et associations professionnels, par des événements d'entrepreneuriat ou encore des programmes d'accompagnement. Le mentorat est donc un pilier essentiel pour naviguer dans le parcours complexe de la création d'entreprise, offrant à la fois une expertise pratique et un soutien moral.
Les réseaux généralistes comprennent les experts-comptables, le conseil juridique, les couveuses d'entreprises, les coopératives d'activités, les pépinières, etc... Concernant les experts-comptables, il est capable d’intervenir sur plusieurs domaines, à la fois comptables et juridiques, et d’épauler le futur chef d'entreprise sur :
Pour le conseil juridique (avocat ou notaire), celui-ci a une expertise spécifique sur les deux derniers points précités, à laquelle s’ajoute une connaissance des différentes lois et normes en vigueur. En outre, c’est le conseil juridique qui accompagne et encadre strictement le processus d’acquisition d’un fonds de commerce, de titres de société ou de murs commerciaux, au travers du compromis de vente et de l’acte définitif.
Enfin, les couveuses d'entreprises, les coopératives d'activités, les pépinières sont des structures offrant un cadre et des ressources pour le développement des entreprises naissantes :
Nombreux sont les réseaux d’accompagnement à la création d’entreprise sur le territoire. Entités locales, départementales ou régionales, elles concourent à l’émergence et la pérennité des nouvelles structures dans un effort national de soutien à l’entrepreneuriat. Plusieurs exemples :
Cette liste est loin d’être exhaustive. Il existe une multitude d’initiatives locales très engagées, qui constituent de véritables atouts aux porteurs de projets, notamment aux petites entreprises.
Les réseaux d’enseignes et de franchises se déploient fortement en France. En proposant des business model clef en main à des repreneurs désireux de se lancer dans l’entrepreneuriat, il est dans leur intérêt que leurs points de vente prospèrent. Pour cela, il est de rigueur que le business plan du porteur de projet soit validé avec le franchiseur.
En phase de création et de démarrage, le franchisé est généralement encadré par un processus complet, allant de la réalisation des travaux jusqu’à la formation, en passant par la prise en charge de la communication et du marketing.
Par la suite, il n’est pas rare que le franchiseur accompagne le franchisé tout au long de l’exploitation, avec une formation continue aux bonnes pratiques.
Tous les réseaux de franchise ne se valent pas. Aussi vaut-il mieux bien se renseigner sur la nature des obligations réciproques du contrat de franchise, et s’assurer de l’équilibre de la relation pour une réussite commune dans la durée.
Le rôle d’un intermédiaire spécialisé en cession de commerce et d’entreprise, s’il est consciencieux, va bien au-delà de la simple mise en relation entre un cédant et un acquéreur. De nombreux acteurs de cette branche spécifique de l’immobilier ont à cœur de prodiguer un accompagnement complet dans la phase d’achat et d’installation de leur client acquéreur.
Ce sont eux qui orchestrent les cessions en étant le pivot de tous les acteurs d’une transmission. Ce sont eux qui reçoivent, écoutent et comprennent le projet du repreneur. Puis ils recherchent et sélectionnent les affaires adéquates, gèrent les rencontres avec le cédant, puis les négociations.
Par la suite, ils sont « l’huile dans les rouages » de la préparation et de la signature du compromis de vente, de la réalisation des conditions suspensives, de l’obtention du financement, de l’acte définitif, ainsi que des inévitables imprévus.
Par leur connaissance des différents volets inhérents à la création ou à la reprise d’entreprise, ils doivent anticiper les problématiques liées au bail commercial, aux salariés, à la clause de non-concurrence, aux normes en vigueur, et de manière générale à tout obstacle potentiel à la bonne installation de leur client.
Ils aident enfin le repreneur à négocier les conditions de transmission, dont celles d’accompagnement par le cédant avant ou après la cession.
L’argent est le nerf de la guerre. À moins d’auto-financer son projet, un créateur d’entreprise (ou repreneur) va donc formuler une demande de financement auprès d’une banque. Si l’accompagnement bancaire est avant tout financier, il ne se limite pas à cela.
En effet, la banque ayant tout intérêt à ce que l’entreprise financée pérennise pour qu’elle rembourse son prêt, s’intéresse de très près au dossier de création ou de reprise. Si cette analyse est moins philanthropique que celle d’un accompagnateur désintéressé, elle n’en a pas moins le mérite d’être réaliste, voire très prudente.
De ce fait, le responsable bancaire qui analyse le dossier de demande de financement va rencontrer le prospect, voire visiter les futurs locaux d’activité, et s’attacher à évaluer la pertinence globale du projet, avant d’y donner un feu vert et d’engager les fonds de son établissement.
Ce « filtre de prudence » permet souvent d’éviter des fiascos annoncés et d’amener des créateurs ou des repreneurs à revoir leur copie ou à abandonner le projet s’il ne s’avère pas viable.
En complément, les banques sollicitent souvent des organismes comme Siagi ou BPI pour contre-garantir les prêts. Par ailleurs, les accompagnements et prêts d’honneur accordés par des réseaux tels qu’Entreprendre et Initiative France confortent les banques dans leur accord de financement. En constatant qu’un organisme qui accompagne les entrepreneurs se positionne favorablement sur un dossier, le banquier est davantage rassuré.
Enfin, les courtiers permettent de faciliter l’accès au crédit bancaire. Toutefois, ils se doivent d’anticiper l’analyse rigoureuse du banquier.
Pour résumer, l'accompagnement dans le processus de création d'entreprise est d’une importance cruciale. Les entrepreneurs qui tirent parti des diverses formes d'aide et de conseils disponibles augmentent significativement leurs chances de succès. Que ce soit par le mentorat, les réseaux spécialisés, ou le soutien financier et juridique, chaque forme d'accompagnement apporte une valeur ajoutée distincte. La création, la relance ou la vente d'entreprise est jalonnée de défis complexes : Découvrez notre outil pour évaluer en ligne votre entreprise et faciliter votre expérience dans le monde de l’entreprenariat.
L’accompagnement à la création d'entreprise en 3 questions
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