Créer son entreprise

En 2022, le nombre d'entreprises crées en France a atteint un nouveau record avec 1 071 900 créations contre 995 900 en 2021 (chiffres fournis par l'INSEE).

Ce record est battu chaque année depuis 7 ans.

Si l'aventure tente de plus en plus de porteurs de projets, ce saut dans l'entrepreneuriat ne peut se faire sans respecter un certain nombre d'actions indispensables, afin que la création de son entreprise soit une réussite.

Beaucoup de questions et d'incertitudes entourent le processus de création d'entreprise.

D'où l'importance de procéder par étapes : construire son idée entrepreneuriale, s'assurer du caractère réalisable du projet, pour passer ensuite à la procédure de création et d'immatriculation de votre future entreprise.

Créer son entreprise : faire mûrir son idée avant de se lancer

En juin 2023, il a été observé un rebond des créations d'entreprises, tous types confondus, de 1,8 % sur la période de juillet 2022 à juin 2023 (source INSEE).

Si celui-ci est majoritairement dû aux créations des micro-entrepreneurs, il témoigne tout de même de l'attrait et du dynamisme de l'entrepreneuriat.

Quelles sont les raisons qui poussent les entrepreneurs à créer leur propre entreprise ?

Que faut-il anticiper avant même de se lancer dans les démarches de création ?

Faisons le point.

Le choix de la création d'entreprise

Le choix de créer son entreprise peut être motivé par autant de raisons qu'il y a de profils de porteurs de projets.

Les motivations qui reviennent le plus souvent sont :

1. La recherche d'autonomie :

Puisque l'entrepreneuriat permet d'être son propre patron et de disposer d'une certaine liberté dans son organisation.

Le porteur de projet est seul maître à bord, décide de la gestion, des stratégies de communication et de vente, se fixe ses propres objectifs, ses horaires, sa technique managériale…

2. L'envie d'innover :

Il peut s'agir d'un produit, d'un service ou d'une technique existante permettant de répondre à une demande croissante, d'un concept innovant répondant à un besoin ou une problématique d'actualité…

L'entrepreneur doit alors se démarquer avec des prestations originales et pertinentes, pour se placer en leader du marché et fidéliser sa clientèle cible.

3. Le lancement d'un défi professionnel :

Car la création d'entreprise demande un engagement constant, une polyvalence à tous les niveaux et une mobilisation des capacités et ressources sur le long terme.

Mais bien que motivante, c'est également un challenge qui demande des capacités de rebond et d'adaptation, un mental et un soutien solide pour faire face aux doutes et aux difficultés qui peuvent advenir.

Entrepreneuriat : trouver un concept porteur

Quelles que soient les motivations qui vous poussent à sauter le pas et à créer votre entreprise, cela ne peut se faire sans une idée d'entreprise solide et réaliste, que vous aurez étudiée, construite et confrontée aux besoins du public et à la réalité du marché.

Et les secteurs propices à la création d'entreprises sont nombreux et en expansion !

En témoignent les données chiffrées fournies par l'INSEE (pour 2022), qui montrent notamment une augmentation significative des créations d'entreprises pour :

1. Les activités de services administratifs et de soutien (+23 %)
2. Les autres services aux ménages (+15 %)
3. Les activités spécialisées, scientifiques et techniques (+15 %)

À ces données, nous pouvons également ajouter qu'une bonne idée de création d'entreprise est surtout une idée qui :

1. Répond à une demande réelle du grand public
2. Permet un équilibre entre passion et travail
3. Permet une mise à profit des connaissances et compétences de l'entrepreneur
4. Est à la hauteur des attentes et des ambitions de l'entrepreneur
5. Est faisable sans mettre en péril la santé physique et mentale du porteur de projet
6. Offre une viabilité financière

Quelques vérifications s'imposent avant la création d'entreprise

En fonction de votre type d'activité (commercial, artisanal, libéral ou agricole), des réglementations peuvent s'exercer.

Tant au niveau de la forme juridique, que des conditions d'accès et/ou conditions d'exercice (d'exploitation) exigées.

Création d'entreprise : les professions réglementées

Certaines activités entrent dans la catégorie des activités réglementées, c'est-à-dire qu'elles nécessitent de remplir toutes les conditions dictées par la loi pour pouvoir les exercer.

Dans cette catégorie d'activités réglementées, on distingue :

1. Les activités répondant à des conditions d'accès

Où l'entrepreneur doit prouver qu'il détient et respecte les conditions, avant d'entreprendre la procédure de création de l'entreprise.

Ces exigences sont variées et regroupent des conditions (liste non-exhaustive) :

• De diplôme
• D'expérience professionnelle
• De formation préalable
• D'honorabilité
• De souscription à une ou plusieurs assurances
• D'hygiène
• De sécurité

2. Les activités répondant à des conditions d'exploitation

Qui sont vérifiées en cours d'exploitation (et non en amont). Elles peuvent notamment regrouper des conditions (liste non-exhaustive) :

• De formation continue
• D'aptitude physique
• De tenue d'un ou de plusieurs registres
• De déclaration régulière à une ou plusieurs administrations

En cas de non-respect, l'entrepreneur risque des sanctions.

C'est pourquoi il vous faut vérifier la législation avant même d'entreprendre vos démarches de création d'entreprise.

Création d'entreprise : les statuts juridiques imposés

Là encore, certaines activités sont encadrées par la loi et ne peuvent être exercées que sous un certain statut juridique.

Nous pouvons notamment mentionner :

• Les bureaux de tabac, qui ne peuvent exercer qu'en tant qu'entreprise individuelle (EI) ou sous le statut de la société en nom collectif (SNC).

• Les professions libérales, qui ne peuvent exister que sous le statut de l'entreprise individuelle (EI) ou de la société civile professionnelle (SCP), pour les professionnels (d'un même secteur) souhaitant s'associer au sein d'une même structure.

• Les entreprises familiales immobilières, qui réunissent exclusivement les membres d'une même famille souhaitant investir dans l'immobilier, sous le statut de la société civile immobilière (SCI).

Création d'entreprise : transformer son idée en projet concret

Une fois votre idée d'entreprise définie, évaluée et vérifiée, il vous faut construire votre projet afin de vous assurer de sa fiabilité et de sa viabilité.

Pour transformer votre idée d'entreprise en projet viable, un certain nombre de tâches sont à accomplir avant de passer à l'étape création et immatriculation.

Création d'entreprise : tester la fiabilité de votre idée avec une étude de marché

L'objectif de l'étude de marché est de confronter votre projet à la réalité du terrain pour s'assurer de sa faisabilité et de sa rentabilité.

Pour mener à bien votre étude de marché, celle-ci doit vous permettre de :

1. Définir votre clientèle cible (réelle ou potentielle), afin de mieux connaître ses attentes et ainsi mieux positionner vos offres, votre stratégie commerciale…

2. Construire votre offre afin qu'elle corresponde à la demande des consommateurs et qu'elle se démarque de ce qui se fait déjà.

3. Connaître l'état global du marché visé : émergence ou déclin, arrivée potentielle d'autres concurrents, émergence de produits/services de substitution, saisonnalité de la demande…

4. Analyser la concurrence via l'étude du mix-marketing, de la place et du potentiel de chaque concurrent sur le marché (offre, distribution, part détenue, fidélisation de la clientèle, capacité financière…).

5. élaborer une stratégie de distribution (canal direct, court ou long) qui permet de prévoir vos volumes de stock, votre logistique, vos marges…

6. élaborer une stratégie commerciale pour connaître la manière dont vous allez vendre votre produit ou service.

7. Construire votre budget prévisionnel (besoins de financement, aides à la création, business angels, prêt bancaire, fonds propres, levée de fonds…).

Création d'entreprise : chiffrer votre projet entrepreneurial

La création d'une entreprise ne peut se faire sans la réalisation d'un business plan, qui permet de chiffrer le projet, tant au niveau des besoins en financement, que dans la manière où votre activité va générer des revenus.

Afin de chiffrer convenablement votre projet de création d'entreprise et de prouver sa rentabilité auprès de potentiels investisseurs, il vous faut donc réaliser deux documents :

1. Un business model
2. Un prévisionnel financier

Création d'entreprise : réaliser le business model

Le business model (ou modèle économique) d'une entreprise décrit la façon dont celle-ci va générer des revenus et les moyens dont elle dispose pour y parvenir.

Élément clef de votre projet de création d'entreprise, votre business model doit décrire le mécanisme de création de valeur de votre entreprise.

Un business model bien construit se compose de plusieurs parties, reprenant les points clefs de votre stratégie de création de valeur.

À titre d'exemple, nous pouvons prendre le business model canva et ses 9 catégories :

1. Les segments de clients (regroupent les clients selon des caractéristiques communes, pour différencier les consommateurs des utilisateurs).

2. La proposition de valeur (montre que votre offre répond à un besoin).

3. Les canaux (de communication et de distribution permettant de toucher la clientèle cible).

4. La relation client (relations établies pour fidéliser la clientèle cible et répondre à ses demandes).

5. Les revenus (toutes les entrées d'argent générées par l'activité).

6. Les ressources clefs (moyens matériels, immatériels, humains et financiers nécessaires à la production).

7. Les activités clefs (indispensables au fonctionnement de l'entreprise).

8. Les partenaires clefs (intervenants extérieurs disposant de ressources utiles, comme les business angels).

9. Les structures de coûts (coûts fixes et variables indispensables au fonctionnement).

Vivant, votre business model n'est pas figé. Il est voué à évoluer en même temps que votre entreprise évolue, avec le temps, les tendances du marché…

Le business model de votre entreprise est le cœur de votre projet entrepreneurial. Il témoigne de sa rentabilité et de son adaptabilité.

Création d'entreprise : réaliser le prévisionnel financier

Ce prévisionnel financier a pour objectif de vérifier l'équilibre entre les ressources et les besoins financiers.

Ainsi que de sécuriser le financement de la création d'entreprise.

Le prévisionnel financier de votre projet d'entreprise se compose :

1. D'un prévisionnel d'exploitation, qui détaille les sources de chiffre d'affaires, les charges et le résultat. Il se réalise sur 3 années, afin de mettre en lumière la croissance suite au lancement. Il sert aussi de feuille de route dans la durée.

2. D'un plan de financement initial (PFI), qui permet de connaître le coût total du projet et de voir l'état financier de votre entreprise à son démarrage.

Voici un exemple de plan de financement de création d'entreprise :

3. D'un plan de financement à n+3, qui lui se base sur des prévisions financières pour montrer que l'entreprise dispose des ressources financières nécessaires pour couvrir les charges liées au lancement de l'activité.

Pour ce faire, le plan de financement doit comprendre :

• Le montant de la trésorerie, qui représente les liquidités dont l'entreprise dispose pour un usage immédiat.

• Le BFR (besoin en fonds de roulement), qui correspond à l'argent dont l'entreprise a en permanence besoin pour maintenir son activité.

• Les moyens de financement, qui peuvent être de natures diverses, comme les aides à la création fournies par des structures, les emprunts bancaires, le crowdfunding via une plateforme de financement participatif.

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Création d'entreprise : choisir le statut juridique adapté

Étape cruciale de la création d'entreprise, le choix du statut juridique de votre entreprise impacte son organisation sociale, administrative et économique.

Le statut juridique représente le cadre légal dans lequel s'exerce l'activité de votre entreprise.

Le choix est vaste et, afin de choisir la forme juridique la plus adaptée à votre projet d'entreprise, il vous faut prendre en compte :

1. Le nombre d'associés

Si vous souhaitez créer votre entreprise seul, vous pouvez opter pour l'entreprise individuelle (EI) ou pour une forme de société unipersonnelle (EURL, SASU).

Si, en revanche, la création se fait avec plusieurs associés, vous devez choisir une forme juridique pluripersonnelle.

En fonction du projet porté, qu'il soit immobilier, réglementé, commercial ou libéral, un statut sera plus adapté qu'un autre (SARL, SAS, SCI, SCP).

Appuyez-vous sur l'expertise d'un juriste spécialisé (avocat fiscaliste) pour cette étape.

2. Le montant et la nature des apports au capital social

Libéré par le ou les associés de l'entreprise, le montant du capital social est défini par la statut juridique choisi et par le poids financier que l'on souhaite donner au projet de création.

Il existe deux types d'apports qui permettent de réaliser le capital :

• Les apports numéraires (argent)
• Les apports en nature (immeubles, machines, brevets, marques…)

Les apports en industrie (qualités humaines, savoir-faire, expérience…), bien qu'ils permettent d'enrichir le patrimoine de l'entreprise, ne concourent pas à la formation du capital.

3. La fiscalité de l'entreprise et donc son mode d'imposition.

Celle-ci peut se faire directement au niveau des bénéfices de l'entreprise, avec l'impôt sur les sociétés (IS) ou au niveau des revenus de ses associés, avec l'impôt sur le revenu (IR).

En fonction de la forme juridique et de l'organisation de votre entreprise, une option fiscale peut être plus avantageuse qu'une autre. N'hésitez pas à étudier la question avec un expert-comptable.

4. Le régime social des associés et dirigeants, qui peut être plus ou moins avantageux et complet selon les statuts.

Deux options sont possibles :

• Le statut de travailleur indépendant (TNS – travailleur non-salarié)
• Le statut d'assimilé-salarié

Création d'entreprise : établir un business plan

Le business plan (ou plan d'affaires) est un dossier permettant de donner une vision complète et détaillée de votre projet de création d'entreprise.

Cette présentation finale de votre projet en reprend chaque aspect et permet de mesurer son niveau d'aboutissement, son réalisme et sa rentabilité.

Dans votre parcours de création d'entreprise, le business plan permet aussi de soutenir le projet face à d'éventuels investisseurs.

Pour traduire fidèlement la manière dont vous allez faire des affaires, votre business plan doit être composé :

1. D'une présentation complète de l'entreprise (associés, forme juridique, objet social, capital social…).

2. D'une étude de marché (présentation de l'offre, de la demande, du marché, de l'environnement…).

3. De votre stratégie commerciale (moyens marketings, commerciaux, communications) .

4. De divers tableaux financiers (plan de financement initial, plan de financement prévisionnel sur 3 ans, compte de résultat prévisionnel sur 3 ans, plan de trésorerie mensuel sur 1 an).

5. Du business model (le modèle économique de votre entreprise).

Créer son entreprise : les démarches obligatoires

Une fois les étapes préalables à la création de votre entreprise remplies, vient celle de l'officialisation, via la réalisation de documents et démarches obligatoires.

La rédaction des statuts de votre entreprise

La rédaction des statuts est une obligation pour toutes les sociétés. Seules les entreprises individuelles (EI) en sont dispensées.

Les greffes des tribunaux de commerce définissent les statuts d'une entreprise comme une charte qui individualise la société et matérialise ses caractéristiques, ses objectifs et son fonctionnement général vis-à-vis des associés, actionnaires et tiers.

Ils peuvent être rédigés par l'entrepreneur lui-même ou par un professionnel en droit du travail, afin de ne commettre aucune omission ou quiproquo.

Les statuts d'une entreprise doivent contenir certaines informations obligatoires, afin de définir sa nature et ses moyens de fonctionnement :

1. Dénomination sociale
2. Forme juridique
3. Objet social
4. Durée de vie
5. Adresse du siège social
6. Montant du capital social
7. Montant et nature des apports de chaque associé ou actionnaire

En fonction du statut juridique, des mentions complémentaires (sans pour autant être facultatives) peuvent s'ajouter :

• Répartition des pouvoirs et règles des prises de décisions
• Répartition des parts sociales
• Désignation du gérant, président, directeur général
• Rapport du commissaire aux comptes
• Etc.

La signature des statuts permet à la société d'être juridiquement constituée.

Il faut ensuite rendre la création publique en procédant à :

• L'enregistrement des statuts signés au RCS (registre du commerce et des sociétés) en immatriculant votre société.

• La publication dans un JAL (journal d'annonces légales).

Le dépôt du capital social de votre future entreprise

Une fois les statuts signés et déposés, vous devez, en tant qu'entrepreneur, procéder au dépôt du capital social de votre entreprise.

Là encore, en fonction du statut juridique choisi, le capital social peut être composé d'apports en nature ou en numéraire.

Il peut être déposé en une ou plusieurs fois, obligatoirement auprès d'un organisme habilité comme une banque ou un cabinet notarial.

Suite à cela, une attestation de dépôt de fonds est délivrée par l'organisme, document indispensable pour finaliser la création de votre entreprise.

Si la libération du capital social intervient après le dépôt des statuts au Greffe, elle doit être faite avant l'immatriculation de votre société sur le guichet unique des formalités d'entreprises.

L'immatriculation, dernière étape de la création de votre entreprise

Depuis le 1^er janvier 2023, l'ensemble des formalités de création, modification et cessation d'activité est à réaliser en ligne, sur le guichet unique des formalités d'entreprises.

Service dématérialisé vous permettant de réaliser l'entièreté des formalités liées à la vie de votre entreprise, le guichet unique s'adresse à toutes les formes juridiques d'entreprises, quel que soit le secteur d'activité.

Le guichet unique transmet les informations qui les concernent, à tous les organismes qui doivent être tenus informés de la création d'une entreprise :

Au terme de la procédure, l'INPI vous fournit un récépissé de dépôt de dossier de création d'entreprise (RDDCE), en attente de l'immatriculation.

Valable un mois, il vous permet d'effectuer des démarches annexes en attendant la confirmation d'immatriculation de votre société par le guichet des formalités et de recevoir le document contenant votre numéro SIREN.

Ces démarches annexes sont celles non prises en charge par le guichet unique de l'INPI comme :

1. La dénomination de votre entreprise, obligatoire pour déclarer votre entreprise et la faire connaître. Assurez-vous que le nom n'est pas déjà pris et déposé en tant que marque (sur l'INPI) ou nom de domaine (site web).

2. La souscription à une assurance pour votre local, votre véhicule de services, si vous exercez une profession réglementée ou si vous avez des salariés.

3. L'adhésion à une caisse de retraite complémentaire Agirc-Arrco dès l'embauche de votre premier salarié.

4. L'ouverture d'un compte bancaire propre à l'entreprise. Il peut s'agir d'un simple compte courant pour les entreprises individuelles mais doit obligatoirement être professionnel dans le cas d'une société.

Créer son entreprise : les options à la création

Si l'idée de partir de zéro vous donne quelques palpitations, vous pouvez aussi opter pour un projet entrepreneurial clefs en main.

Avec des options à la création telle que :

• La franchise
• Le rachat d'entreprise

Créer son entreprise en intégrant un réseau de franchise

La franchise offre à l'entrepreneur franchisé un cadre sécurisé pour créer son entreprise.

C'est donc une option intéressante dans le milieu de la création d'entreprise, puisque la franchise vous permet d'intégrer un réseau existant et opérationnel.

Formalisée par un contrat de franchise, cette collaboration commerciale présente de nombreux avantages.

En effet, créer votre entreprise sous une franchise vous permet de bénéficier :

1. D'un accompagnement tout au long du contrat
2. De la transmission d'une licence de marque
3. D'une formation adaptée par la transmission d'un savoir-faire
4. De la notoriété d'une marque et donc d'une clientèle acquise
5. Du ruissellement des techniques commerciales et de communication mise en place par le siège
6. D'avantages financiers, notamment grâce à l'économie d'échelle

En créant une entreprise franchisée, vous propulsez votre projet entrepreneurial, tout en minimisant les risques d'échec. Et ce, en restant propriétaire de votre entreprise.

Création d'entreprise, option rachat : ce qu'il faut savoir

Le rachat d'une entreprise, également appelée « reprise d'entreprise », est une opération qui consiste à racheter une entreprise existante.

Lorsque l'on souhaite créer une entreprise mais que l'on manque de relation, de clients, de moyens… Le rachat est une bonne alternative.

En effet, racheter une société peut être avantageux puisque cela permet au repreneur de bénéficier :

1. D'un outil de travail opérationnel, avec un historique de l'activité existante
2. De prévisions financières concrètes
3. D'un capital social
4. D'une équipe salariée formée
5. D'une clientèle existante et fidèle
6. De partenaires commerciaux et d'un réseau relationnel avec d'autres entités
7. D'un chiffre d'affaires et d'une rentabilité, de laquelle il peut se tirer une rémunération

En dépit de ces nombreux avantages, il convient de respecter un certain mode opératoire avant de se lancer en réalisant une étude du projet pour s'assurer de sa viabilité et faisabilité.

Faire appel à un organisme d'accompagnement dans la création d'entreprise ou un professionnel en droit des affaires peut donc être un investissement judicieux.

La pluralité des options de création d'entreprise offre néanmoins la possibilité de trouver le mode de création qui convient le plus à votre profil d'entrepreneur et à vos souhaits d'évolution.

FAQ

La création d’entreprise en trois questions :